Death of Light

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Jonathan Harvey (1939-2012) :
Death Of Light | Light Of Death, 1998
chamber ensemble of five players after Grunewald's Crucifixion in the Issenheim Altarpiece.

1 JESUS CRUCIFIED (the body on the cross bearing gruesome scars of terrible physical torture)
2 MARY MAGDALENE (kneeling, leaning back to look wildly, passionately up at Jesus, hands imploring)
3 MARY, MOTHER OF JESUS (pale, in a deathly faint, wiped out)
4 JOHN THE APOSTLE (holding the senseless body of Mary, weeping hopelessly)
5 JOHN THE BAPTIST(by contrast completely impassive, grave, seeing another world, yet, from the other side of the picture, pointing at its subject, Jesus)
    

MUSICIANS

   
Piet Van Bockstal, oboe
Annie Lavoisier, harp, tam-tam
George van Dam, violin
Aurélie Entringer, viola
Geert De Bièvre, cello
Jean-Luc Plouvier, commentary
   
Production : Opéra de Lille
       

Listen to the final part HERE

“No crucifixion has ever seemed so devastating”,
wrote the composer about Grünewald’s Isenheim Altarpiece,
which is the inspiration behind his quintet in five movements.
From the cry of despair to the painful reassurance of the infinite beauty of the funeral march,
Harvey’s flamboyant mysticism is at its most intense.
   
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
   

‘Geen enkele kruisiging ziet er gruwelijker uit’, schreef de componist over het Isenheimer altaarstuk van Grünewald,
het schilderij dat de inspiratiebron was voor dit kwintet in vijf bewegingen.
Van een wanhoopskreet tot de smartelijke berusting van een schitterende dodenmars,
dit is de flamboyante mystiek van Harvey op zijn best.

S’affirmant tout à la fois comme chrétien et bouddhiste, Jonathan Harvey a su comme personne évoquer les espaces infinis de la méditation et de la prière, sans jamais tomber dans l’exotisme new age. La spiritualité, à le suivre, n’est pas l’abandon confortable à quelque fusion cosmique : c’est un travail et une traversée. Cette dimension de combat est particulièrement vive dans la pièce que nous soumettons ce soir à votre écoute, peut-être la plus fiévreuse de tout son répertoire. C’est qu’elle s’inspire d’une œuvre elle-même terriblement violente, et l’une des plus célèbres de la peinture occidentale : la Crucifixion de Matthias Grünewald, panneau central du retable d’Issenheim, un polyptique réalisé autour de 1512 et aujourd’hui visible au Musée Unterlinden de Colmar. Un Christ torturé, sanguinolent et blême, y est représenté dans un réalisme effrayant. Entre deux auditions de cette musique hors du commun, nous nous pencherons sur ses dimensions symboliques et les multiples rapports qu’elle entretient avec la peinture de Grünewald.

"Jamais aucune crucifixion n'a semblé si dévastatrice",
écrivait le compositeur au sujet de cette Crucifixion. Du cri de détresse à l'apaisement douloureux d'une marche funèbre inouïe de beauté, le mysticisme flamboyant de Harvey est ici porté à sa plus haute intensité.

Agenda for this project

March 2017
  • Date Show Location
  • Wed 15.03 Death of Light, Light of Death Opera - Lille - France

    Death of Light

    Jonathan Harvey's masterpiece, for oboe, string trio and tam-tam

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