A new opera by
Gérard Pesson (°1958)
PRESS REVIEW
Libretto David Lescot
based on
La Princesse au petit pois
by Hans Christian Andersen,
Proust’s Overcoat by Lorenza Foschini,
The Devil in the Belfry by Edgar Allan Poe
Conductor Georges-Elie Octors
Stage director David Lescot
Scenography Alwyne de Dardel
Costumes Mariane Delayre
Lights Paul Beaureilles
Video Serge Meyer
Chief Accompanist Christophe Manien
SINGERS
Maïlys de Villoutreys, Melody Louledjian,
Camille Merckx, Enguerrand de Hys,
Jean-Gabriel Saint-Martin, Marc Mauillon
Narrator Jos Houben
Dancer, choreograph Sung Im Her
MUSICIANS
Chryssi Dimitriou flutes
Piet Van Bockstal oboe
Dirk Descheemaeker clarinets
Dirk Noyen bassoon, counterbassoon
Bruce Richards horn
Philippe Ranallo trumpet
Alain Pire trombone
Miquel Bernat percussion
Gerrit Nulens percussion
Tom De Cock percussion, piano
Jean-Luc Plouvier piano, celesta
George van Dam violin
Igor Semenoff violin
Jeroen Robbrecht viola
Victor Guaita viola
Geert De Bièvre cello
François Deppe cello
Géry Cambier double bass
Hugo Abraham double bass
PRODUCTION
Opéra de Lille
Trois contes (Three Tales) is a chamber opera composed by Gérard Pesson, on a libretto written and staged by David Lescot. It is a free adaptation of three narratives:
The Princess and the Pea by Andersen,
The Devil in the Belfry by E. Poe,
and Laura Foschini’s novel Proust’s Overcoat (2010).
The three parts of the triptych are separate but share some common elements, themes and symbols (including the figure of the stranger). The stage set will enable to move from one act to another without interrupting the performance. Each act will exemplify a different relation between text and music.
In The Princess and the Pea, a Prince comes back from a trip round the world without having found his dream princess. During a storm, a young woman asks for shelter in the castle. The queen has her sleep on a pile of 20 mattresses and 20 duvets, under which she has placed a pea… The Prince and the young woman will be happily married, and the pea will be displayed in the Carnavalet Museum, where Proust’s overcoat is also kept.
Proust’s Overcoat is an enquiry about the survival or disappearance of Proust’s personal belongings after his death: his manuscripts, his furniture, but also his famous overcoat. We meet the writer’s brother, who looked after the publication of Proust’s novel, his sister-in-law who, once widowed, destroyed everything she judged obscene, the rich collector Jacques Guérin who bent himself backwards in order to gather objects having belonged to his idol. The story starts in the basement of the Carnavalet Museum.
The Devil in the Belfry tells how the routines of the citizens of Vondervotteimittis were broken by the intrusion of a violin-playing devil in their belfry… This tale, full of caustic irony, will have the same structure as the short story: a lecture, with a narrator and a group of six voices which comment on it. The arrival of the devil will be a choreographic moment. Visual and musical elements will reflect Poe’s ironic distance.
PRESS REVIEW
Een opera van Gérard Pesson & David Lescot, ("Drie sprookjes") naar verhalen van Edgar Allan Poe, Hans Christian Andersen en Lorenza Foschini Drie verhalen, drie mini-opera’s in één bedrijf die dezelfde thema’s aansnijden en die thema’s met elkaar verweven — wat is vreemd en wat is een vreemdeling, hypergevoeligheid, het detail dat alles verandert. Laverend tussen De prinses op de erwt van Andersen, De duivel in de klokkentoren van Edgar Allan Poe – een van de mooiste pleidooien voor chaos uit de romantische literatuur – en een fictief onderzoek naar de mantel van Proust, naar het verhaal van Lorenza Foschini, is deze opera een soort klankboek.
Je bladert erdoorheen en ontdekt tal van vreemde beelden en muzikale verrassingen.
De muziekliefhebber krijgt zijn dosis Pesson, pure pareltjes, helemaal uitgekristalliseerd,
die hem meevoeren naar een wonderlijke, uitgekiende mentale wereld, lieflijk als een kindersprookje, maar verkreukeld als een bed na een vrijpartij. Regie en libretto: David Lescot.
PRESS REVIEW
Faire tous les matins ma prière à Dieu, réservoir de toute force et de toute justice,
à mon père, à Mariette et à Poe. (Charles Baudelaire)
Trois contes,
trois petits opéras en un acte où, comme des furets, courent et s'entrecroisent des motifs communs — celui de l'étrange et de l'étranger, de l'hyper-sensibilité aux signes, du détail qui change tout.
La Princesse au petit pois commence par l'histoire d'un jeune prince, rentré chez ses parents après avoir couru le monde en quête d'une "princesse véritable", c'est-à-dire d'une femme infiniment sensible. Ce désir exaspéré mais vague ("ce n'est qu'en la voyant qu'on reconnaît une princesse véritable") explose soudain par une nuit d'orage au sein du château familial. On frappe à la porte : c'est elle ! La divine irritabilité de la prétendante est alors mise à l'épreuve par la Reine, qui use pour ce faire d'un subtil stratagème : elle fait dormir la princesse sur vingt matelas de plumes, sous lesquels elle a dissimulé un minuscule petit pois. Morale de l'histoire : l'infini, ça se teste au pieu.
Sur ce schéma narratif tout simple, Pesson et Lescot brodent une série kaléïdoscopique de variations courtes. L'opéra cale et reprend sans cesse du début, explorant à chaque fois une nouvelle piste : désir, hâte, dépression, agressivité, triolisme, tout y passe. Un régal pour l'intelligence, doublé d'une avalanche de citations musicales (de Richard Strauss à Elli Medeiros) détournées et mises en morceaux par un Pesson en sur-régime.
Avec le second acte, inspiré de l’enquête-fiction de Lorenza Foschini sur Le manteau de Proust, le jeu se calme soudainement. Un voile tombe sur les choses. En un long plan-séquence organisé comme un travelling latéral (différentes « vignettes » défilant sur de petits chars mobiles), cet acte sonde le coeur du fétichisme propre à l’amateur d’art infiniment sensible. Orgue à parfums, pétales de roses, livres anciens, manteaux de fourrures, lettres sauvées du feu... L’identification de Gérard Pesson à Marcel Proust vibre au cœur de chaque note de ce mélodrame en clair-obscur, d’une qualité spectrale éblouissante.
Troisième acte : plein feu ! Avec Le Diable dans le beffroi d’après Edgar Allan Poe, Pesson et Lescot se reconnectent à la veine humoristique, en se débarrassant cette fois de toute virtuosité formaliste : la haine romantique du Bourgeois, le dégoût du bon vieux train des choses et le mépris définitif pour toute forme de ponctualité se déchaînent sous la forme d'une bande dessinée en trois dimensions, effrontément grotesque. C'est au diable que reviendra le dernier mot — et l'on se rappellera alors ces mots de Claude Debussy : « Je voudrais détruire cette idée que le diable est l'esprit du mal ; iI est plus simplement l'esprit de contradiction. » Ce qui est infiniment sensible.
Préparez votre soirée avec notre PESSON PLAYLIST sur le site de l'Opéra de Lille.
REVUE DE PRESSE
Agenda for this project
- Date Show Location
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Wed 06.03 Three Tales | Trois Contes Opera - Lille - France
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Fri 08.03 Three Tales | Trois Contes Opera - Lille - France
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Sun 10.03 Three Tales | Trois Contes Opera - Lille - France
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Tue 12.03 Three Tales | Trois Contes Opera - Lille - France
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Thu 14.03 Three Tales | Trois Contes Opera - Lille - France